latin liturgique en 50 leçons

« Une méthode intelligente pour apprendre le latin »

Le Latin Liturgique

Présentation

Le présent ouvrage « Le latin liturgique en 50 leçons » n’est pas un cours de  latin, mais un moyen facile et efficace, mis à la portée de tout fidèle, d’entrer en contact, à travers le voile de la langue latine, avec la foi authentique de l’Eglise, exprimée par sa prière.

Les essais, parfois incohérents, de liturgie en langue vulgaire,  ne peuvent être qu’un moment de l’histoire, très court, un engouement, qui ne durera qu’un matin, susceptible peut-être de donner aux chrétiens le  goût de la parole divine salvatrice, et sûrement la nostalgie de la liturgie authentique. Certains religieux peuvent éventuellement exprimer le désir de  psalmodier en  français: qui pourrait les en empêcher  ?  Dieu n’entend-il pas toutes les langues ? A Rome, cependant,  après la deuxième session du concile Vatican II, le Magistère Officiel a posé les fondements d’un institut pontifical pour l’étude de la langue latine.  L’Eglise a une conscience trop vive des trésors qui risqueraient de se perdre si le latin devenait une langue morte.

Sans doute, la première des  langues sacrées est l’Hébreu. Sans le recours à son génie propre, aucune rectification profonde de la conscience n’est possible; le paradis terrestre redeviendra une réalité par l’intelligence de la langue qui en conserve les lointains trésors et privilèges. De nos jours les dispersés d’Israël se rassemblent; en même temps toute la chrétienté s’anime pour l’Ecriture, les sessions, les congrès, les oeuvres d’initiation se multiplient où l’hébreu est enseigné, appris, compris et goûté.  Comment en effet les chrétiens, qui invoquent Abraham comme  leur patriarche furent-ils dédaigneux si longtemps de la langue dans laquelle Dieu s’est exprimé à leurs pères ?

Sans doute les Apôtres ont écrit en grec: dans cette langue leur enseignement, leur pensée nous sont parvenus. L’Eglise Orthodoxe garde en grec d’immenses trésors de foi et de doctrine, de poésie et de prière.  C’est pourquoi le présent ouvrage est suivi d’un ouvrage semblable destiné à rendre aux chrétiens occidentaux l’intelligence de la langue apostolique : « Le grec biblique en 50 leçons »

Mais force nous est de reconnaître que le Magistère infaillible a fixé, au cours des siècles, la loi de croire et de prier en latin. A ce titre le latin est « langue sacrée », véhicule de la Pensée Divine, de la Tradition du Corps Mystique, jusqu’à nos jours. L’Esprit-Saint a daigné l’utiliser pour se faire entendre, il nous faut donc l’apprendre pour entrer en communion avec lui dans une foi vivante et clairvoyante. Ainsi le présent ouvrage répond à une exigence profonde de la conscience chrétienne pour l’avènement du Royaume de Dieu beaucoup plus qu’à une opportunité actuelle.

Réjouissons-nous, certes que les spécialistes du latin soient de nos jours plus nombreux et plus compétents qu’autrefois. Mais il faut aussi que le chrétien ordinaire ne se sente pas abandonné dans son manque de culture, isolé comme un enfant pauvre, frustré de la nourriture solide que la Mère Eglise ne réserverait qu’aux érudits. La difficulté du latin est un mythe, un tabou bien ridicule qui a imposé d’interminables navigations parmi les auteurs et les grammaires à d’innombrables collégiens malheureux. L’expérience a bien prouvé que ces méthodes scolaires et grammaticales sont souvent inefficaces et toujours  ennuyeuses.  A quoi bon errer sans fin parmi des auteurs démodés des textes vieillis,  alors que le latin actuel, celui de l’Eglise,  le seul intéressant, demeure encore, heureusement, à la portée de tout le monde ?  Et pourquoi ne pas recourir à des méthodes textuelles qui font appel d’abord à l’intelligence,  facile, attrayantes et efficaces ?

Cet ouvrage: « Le latin liturgique en 50 leçons »  est le fruit d’un travail éminemment pratique:  la preuve a été faite qu’une personne, ne sachant pas un mot de latin, n’ayant pas  fait d’études secondaires, en le lisant une seule fois, parvient dès la trentième leçon, à une intelligence claire de n’importe quel texte liturgique.  Quant aux personnes qui, autrefois, ont peiné sur des déclinaisons et des conjugaisons, et les ont évidemment oubliées, en quelques heures elles retrouveront toutes les notions essentielles et pourront  goûter l’Office Divin dans toute sa splendeur.  La lecture complète et assidue de ces cinquante leçons ouvre toutes grandes les portes des Pères et des Conciles à tout homme de désir, voulant par lui-même vérifier les bases de la foi.  Les prêtres et les religieux pourront ainsi, facilement, appuyer  leur foi personnelle et leur enseignement pastoral sur les textes originaux.