Attribué traditionnellement à Saint Paul – ce que d’aucuns contestent aujourd’hui – cette Épitre est un admirable résumé de la doctrine chrétienne à l’adresse des Juifs peu enclins à reconnaître le Messie en Jésus-Christ. Le ton en est assez sévère mais juste pour réveiller la conscience du peuple élu.
On attribue à saint Paul deux lettres aux Thessaloniciens. La première, à notre connaissance, est aussi la première des Épîtres de l’apôtre. Elle est, par ailleurs, le plus ancien texte du Nouveau Testament. Envoyée au début de 51 par Paul, qui se trouvait à Corinthe, elle fut destinée à l’Église de Thessalonique
L’Épître aux Colossiens est une épître Paulinienne et un livre du Nouveau Testament. Selon la tradition chrétienne, cette lettre fut envoyée par l’apôtre Paul à l’Église de Colosses. La ville de Colosses a été détruite par un tremblement de terre au début de l’an 60.
L’Épître aux Philippiens est un livre du Nouveau Testament. Les textes qui en sont tirés portent la mention Ph. Elle est envoyée probablement vers 61 après Jésus-Christ par l’apôtre Paul à l’Église de Philippes. Il l’écrivit pendant son premier emprisonnement à Rome.
L’Épître aux Éphésiens est un livre du Nouveau Testament. Le texte est constitué d’une lettre attribuée à l’apôtre Paul et adressée à l’Église d’Éphèse.
L’épître aux Galates est une lettre envoyée par l’apôtre Paul aux églises de Galatie. La date de rédaction est estimée entre 47 et 52 de notre ère, mais la plupart des historiens s’accordent sur une datation autour de 50/51, soit entre quinze et vingt ans après la crucifixion de Jésus.
La Première épître aux Corinthiens est un livre du Nouveau Testament. Elle est envoyée par l’apôtre Paul à l’Église de Corinthe. Elle est suivie par la Deuxième épître aux Corinthiens.
L’Épître aux Romains est une lettre du Nouveau Testament envoyée par l’apôtre Paul à l’Église de Rome. Elle est la plus longue des épîtres de Paul et la plus explicite sur son enseignement.
L’Épître de Jude est un livre du Nouveau Testament. Elle est envoyée par « Jude serviteur de Jésus-Christ et frère de Jacques », autrement dit Jude l’un des frères du Seigneur.
Dans le Nouveau Testament, deux textes revendiquent le nom de Pierre comme celui de leur auteur, la première Épître de Pierre et la seconde Épître de Pierre. L’une et l’autre présentent des caractères très particuliers.
L’apôtre Jacques, cousin du Seigneur avec Jude, fut le premier évêque de Jérusalem. Il a écrit cette Epître pour les Juifs de la diaspora pour les affermir dans la foi et les encourager dans le témoignage. Il serait mort, précipité du pinacle du Temple.
L’Épître à Philémon est un livre canonique du Nouveau Testament dont l’auteur est l’apôtre Paul de Tarse. C’est une brève lettre personnelle de Paul adressée à Philémon, un chrétien de Colosse et l’un de ses disciples.
Une des trois lettres de saint Paul qu’on appelle pastorales, les deux autres étant la Ire et la IIe Épître à Timothée. Elle fut écrite par l’Apôtre à son ami et compagnon de voyage Tite. Né d’une famille grecque
Les deux Épîtres à Timothée et l’Épître à Tite semblent être approximativement de la même époque : leur style et leur vocabulaire sont très proches. On ne peut retenir comme repère à ce sujet
Pour les chrétiens, l’auteur du quatrième évangile serait l’apôtre Jean, fils de Zébédée. On l’identifie aussi souvent au « disciple bien-aimé » de Jésus qui est mentionné dans l’Évangile selon saint Jean. Clément d’Alexandrie écrit que Jean s’était exilé à Patmos, où il rédigea l’Apocalypse (ou Livre des révélations) lors de la persécution de Domitien (81-96). Il mourut à